Lettre pour Arnaud Montebourg

Lettre ouverte de Pierre TALOU à Arnaud Montebourg
“2022 Le grand défis du renouvellement : invitation”

samedi 9 janvier 2021,

Mr MONTEBOURG, bonjour,

Je ne suis pas un habitué de l’interpellation des « hommes politiques en général » dont ce seul patronyme me semble incongrue quant à la qualification même de l’activité, car à mes yeux « faire de la politique » est l’archétype d’une non activité.
Il semblerait d’ailleurs que vous ayez opté depuis quelques temps pour un retour à « une activité réelle », ce qui représente un certain courage ainsi qu’une réelle opportunité de prise de conscience que la vraie vie se passe sur le terrain et par l’expérimentation des situations. On est alors jamais mieux placé pour en parler, pour écouter, comprendre et agir. C’est cette posture ainsi que la situation actuelle qui m’ont du coup fait prendre la « plume » pour vous adresser ce courrier, notamment en regard des échéances à venir.
Je suis citoyen avant tout, mais aussi spécialisé en innovation de la stratégie à la réalisation des produits et services qui en découle, l’approche innovante me semblant plus que cruciale aujourd’hui car nous entrons dans une phase de besoin de changement profond, où il ne s’agit plus d’approfondir mais de se renouveler en étant inventif et transcendant. Nous sommes au bout d’un système, il est donc temps de s’y mettre avec courage, conviction, engagement mais surtout ouverture, humanité et pourquoi pas même partage et altruisme.
Mon courrier est donc sous-tendu par cette approche innovante qui explore par définition les possibles, les territoires d’inconnu, tout en s’appuyant sur les fondamentaux autant techniques, historiques et humains, comme moraux et éthiques, ces deux derniers aspects étant fortement mis à mal depuis longtemps et plus jamais aujourd’hui.

Le citoyen que je suis et que la plupart de mes congénères sont, ne peut plus être dans la seule délégation ou le seul consumérisme de sa vie en général et la gouvernance qui légifère en particulier. Nous avons atteint le paroxysme de la déliquescence représentative, point de non-retour de ce mode démocratique qui ne représente plus rien n’y personne. L’histoire se répète quand on a pas compris, à l’image de l’effondrement de l’empire Romain, trop grand, trop gros, trop injuste dans sa construction surtout, avec des sphères dirigeantes ayant au cours des siècles perdues le sens de leur mission première : servir, comme aurait dit aussi Le Général ! La crise de la Covid-19 a mis en exergue toutes les failles, les collusions d’intérêts, le mensonge institutionnalisé, et j’en passe, permettant de visualiser à quel point le patient est malade, je dirais même gangréné. L’avenir sera donc à la participation, à la délégation et au renouvellement car fondamentalement la politique ne peut plus être un « métier », car cela devient alors une gageure comportementale qui porte en elle toutes les dérives, preuve en est aujourd’hui.
L’action politique de demain sera par force institutionnelle et par obligation morale et comportementale, son porteur alors un « simple intérimaire », ce qui lui évitera de trop s’installer à tous les sens du terme. Ce sera certainement un des premiers points postural à affirmer lors des prochaines élections de 2022. La politique est liée à une action - Faire œuvre de politique - pour appliquer une politique, et s’éloigner ainsi des règles politiciennes perverses qui officient aujourd’hui, où les notions de à quoi je sers et qui je sers, ce sont étiolées au profit du simple profit à tout point de vue.
Actuellement, la poursuite de l’élection comme seul objectif tangible, et ce bien au-delà des mots et des promesses, appelle immédiatement à la manigance de la réélection, de la manipulation, du clientélisme, du népotisme, de la compromission et au plus fort de cette dernière, de la corruption. Nous y voilà rendu, les forces gouvernantes actuelles en représentant potentiellement la quintessence, la dérive liberticide n’étant qu’une phase symptomatique supplémentaire logique pour masquer la forfaiture.

L’assainissement de la vie politique sera donc un point d’entrée clair, autant dans l’action que dans le symbole global vis-à-vis des citoyens dont la désespérance à l’égard des gouvernants de tout ordre et des élus de tous niveaux est à son paroxysme, terreau de toutes les dérives comportementalistes et extrémistes, porte ouverte à toutes les radicalités jamais bonnes quelque en soit la teneur, absentéistes, anarchiques ou despotiques. En premier vient le désintérêt, ensuite la colère et les têtes tombes, et aucune sphère politique ne peut raisonnablement s’énorgueillir de pas être impactée. Une fois encore, il serait bon de ne pas l’oublier car l’histoire est là et pas besoin d’aller aussi loin dans le temps en simplement cette fois se concentrant sur l’histoire de France, pour nous apprendre que ce qui n’a pas été compris se représente alors, dans le sang, les cris et les larmes.

Les représentants politiques ont pour la majorité d’entre eux oubliés qu’ils étaient avant tout dépositaires et non détenteurs de l’élément public, des institutions et de tout ce qui les constituent. Représentatif signifie à minima rendre compte, écouter, s’adapter et proposer en relation permanente et de proximité avec les électeurs qui sont surtout et avant tout les acteurs de la nation. Un point que le microsome politico-technocratique a savamment oublié au profit des octroies et cadeaux injustifiés, des petits arrangements entre amis, de la politique de partis (Parti pris ?!), la défense de castes, vecteur d’une élite auto proclamée dont la condescendance fait concurrence à l’incompétence crasse, leurs membres étant tous issus des mêmes sérails, têtes certes bien pleines mais malheureusement des mêmes attributs éculés et purement technocratiques, et dont la capacité de renouvellement idéologique, des sens et de projection s’approche du degré zéro de ce que l’on dénommait encore il y a quelques années « Un projet de société » !.

L’avenir sera à la transversalité et à l’ouverture en lieu et place de la verticalité et à la fermeture, et ce en commençant dès les sphères de l’éducation à quelques étages que ce soit, surtout en brisant le recrutement hégémonique et filial, pour ne pas dire consanguin ( !) des hautes sphères dirigeantes auprès des mêmes « grandes écoles », ou quand la famille devient hémophile, la caractéristique de déliquescence des « sangs bleus ». Les prérogatives seront définies en fonction des contenus des objectifs à atteindre et non en fonction de la « chaise occupée ». L’avenir sera à l’ouverture à « la société civile » comme on dit, ce terme représentant là encore un non-sens verbal, et aux techniciens, aux ingénieurs, bref, aux sachants véritables, ceux qui pensent mais qui font, l’esprit et les mains, cette dernière dimension étant absolument absente de sphères dirigeantes en général, un point de fragilité global dont nous entrevoyons aujourd’hui l’étendue du désastre comme de la facture déjà présente et celle à venir. La réhabilitation de la main sera un axe fort du changement de regard que porte ceux qui enseignent en général sur cette partie du corps et dont nous payons le prix fort dans tous les métiers techniques, bref tous les métiers de base dont une nation a impérieusement besoin pour rester forte et surtout indépendante.

Pourquoi cette introduction un peu longue et sous cet angle ? Et bien tout simplement pour que vous ne soyez pas dupe du défis qui vous attend si vous pensez vous lancer dans la course à la présidentielle en 2022. Une personne vous a déjà écrit en vous exprimant le fait qu’elle n’attendait pas un homme providentiel mais un homme de la situation et je me joins à cette déclaration. L’homme de la situation est celui qui sera apte à gérer une transition de gouvernance qui va requérir un grand courage, de l’abnégation sur la base d’un changement postural et culturel global, car seule une attitude de rupture pourra changer réellement la donne, de rupture aussi avec des habitudes comportementales et même si nécessaire avec « sa famille ».
Comme pour une innovation de rupture, c’est souvent celle-là qui permet de changer de paradigme, même si par essence elle est de nature complexe, technique, incertaine et risquée, et va de fait à l’encontre des us et de qui est établit. Il faudra être prêt à ne pas « avoir que des amis » et une fois encore à bousculer les membres de sa famille, voir aussi les cousins de la grande finance et de l’économie « virtuelle » - là encore un non-sens verbal - beaucoup trop immersifs, des GAFA, des sphères boursières et j’en passe.

Le renouvellement de la classe politique passera par la remise en question des attributs des représentants, à tout niveau et de tout ordre dont entre autres la limite des mandats que ce soit en cumuls, en durée et en temporalités, la diminution des avantages et des octrois des représentants (C’est un point symbolique clef pour porter la légitimité des changements d’actions car la forme porte toujours le fond), l’ouverture à la représentation citoyenne directe et ce à tout étage de la gouvernance, le renforcement des garde-fous institutionnels dont celui juridique et pénal de la cours de comptes, la définition claire, exhaustive et applicative des critères d’inéligibilité et de non représentativité, la mise en œuvre d’une charte d’engagement moral de « bonne gouvernance » notamment vis-à-vis de l’avenir du pays, de la territorialité, de la terre tout court d’ailleurs.
Le renouvellement passera aussi par celui des institutions et de la constitution. Vous l’évoquez depuis longtemps, la sixième république doit être un des axes du changement, dont les facteurs de contrôle citoyen sera un des vecteurs clefs. L’ère de la délégation se termine au profit de celui de l’immersion. La moralité, l’exemplarité, l’honnêteté intellectuelle, l’absence de conflits d’intérêts doivent revenir au centre des fondamentaux aussi bien comportementaux qu’institutionnels. La reprise de confiance dans un avenir politisé, au bon sens du terme, ne pourra se faire sans ce préambule de fond.


La défense du territoire ou plutôt sa souveraineté sera un des autres axes importants du changement à venir dont tout ou partie de cette prérogative devra se retrouver dans la constitution, ceci de manière à se donner les moyens de choix et d’actions stratégiques de pérennité et d’indépendance. Cette défense territoriale ou plutôt le replacement de cette dimension comme élément atomique de gouvernance, est un des éléments majeurs de reprise en main de « sa gouvernance », que ce soit vis-à-vis du pays comme de la terre ou plutôt la planète en général et ce à tout étage décisionnel et institutionnel.

La souveraineté passera par la repris en main des équipements stratégiques maillant un territoire dont « l’ouverture à la concurrence », ce virus économiste, non souhaité par la population mais imposé tout de même en son temps contre toute règles démocratiques par les sphères de la pensée uniquement financière, fait partit des élément Européen à remettre en cause urgemment. Ce virus a bloqué de fait toutes volontés et possibilités d’investissements de fond, qui pourtant ont fait la richesse et l’organisation de notre pays, aujourd’hui en jachère sur ce plan dont nous commençons à voir les effets pervers de dégradation en termes de services directs aux citoyens, mais aussi de tiers dépendances, qui de fait, coupe cours à toute indépendance. Un proverbe Asiatique dit que « L’on ne mord pas la main qui vous donne à manger », même si celle-ci est délétère, despotique ou dont le peu de nourriture consentie est délivrée contre des compensations pharaoniques et sans fin.
Cette notion de souveraineté doit donc se considérer déjà et en tout premier plan vis-à-vis des éléments clefs de subsistance, le premier étage de la pyramide de Maslow en somme : l’alimentaire, l’énergie, l’habitat, la santé, le déplacement, la sécurité. Des axes clefs connus auxquels il pourra être rajouté le numérique dans toutes ses dimensions car là se trouve le critère N°1 de la non souveraineté, le cheval de Troie permanent, que ce soit dans la constitution des éléments hard ou la conception et la mise en œuvre des éléments soft, le Big Date étant par contre lui, tout sauf une virtualité ...

Cette notion de souveraineté doit impérieusement s’attacher à réhabiliter l’alimentaire et toute sa filière car nous sommes déjà en tension sur ce point, Une bombe à retardement s'il en est et dont la mèche est déjà courte. Il s'agira donc de sortir de la stratégie productiviste mortifère à terme pour ne pas dire déjà, parce qu’appauvrissant les sols ou les rendant carrément moribonds. Des changement de posture et d’actions, philosophiques même qui doivent s’accompagner, en aidant la revalorisation de la sphère paysanne, métier noble dont les acteurs doivent se sentir en pérennité d’activité, non pas à grands coups de subventions, jeu de dupe financier d’un secteur sous perfusion, mais par la valorisation réelle et directe de ce qui est produit. La souveraineté s’est aussi la pérennité de la valeur terre en terme de qualité nutritive, des pratiques de l’agrochimie étant à bannir suivant un plan instauré et définit, pour que chacun puisse vivre au mieux la transition, sans risque d’en mourir, voire même mieux, en adhérant à la démarche car in fine, bien plus avantageuse. Le défis est de taille et devra s’accompagner de beaucoup de pédagogie, peut-être aussi changer d‘interlocuteur, la FNSEA, pour ne pas les nommer, n’étant pas forcément la mieux placée pour être l’interlocuteur privilégié quant à l’instauration de tels changements ….

Cette notion de souveraineté doit aussi se voir à des échelles beaucoup plus grande que l’Europe, notamment vis-à-vis de nation aujourd’hui puissante, dont entre autre et surtout la Chine à qui, par la politique du moindre coût et du profit à tout prix, nous avons donné les moyens de nous faire battre, ou tout au moins d’être en position de force vis-à-vis des politiques internationales de tous ordres. Une stratégie de repli en regard de l’imbrication de nos besoins vis-à-vis de ses fournitures est à enclencher sans attendre car il n’est pas raisonnable de poursuivre des collaborations par nature trop engageantes et immersives avec un pays dont les règles de déontologies sont quasiment nulles, que ce soit vis-à-vis de l’humain ou de la planète en général. Attention, la Chine a qui a été confié une grande partie de fabrication des composants numériques met en fragilité l’ensemble du monde. En sociologie des organisations, il est crucial de toujours s’attacher à décrypter et caractériser qui possède le pouvoir réellement, dont les facteurs clefs sont la plupart du temps sous-jacents mais sont les seuls in fine réels et tangibles. Nous sommes ici parfaitement dans ce cas et il y a grand danger …. !


Un autre sujet crucial est l’écologie, mot mis trop souvent à toutes les sauces, notion fustigée ou mal défendue, car mise en opposition de la modernité, de nos acquis de confort en général ou « la croissance » qui a été établit comme le facteur d’évolution normé de la société. C’est un point pourtant central qui touche tout simplement à la pérennité de l’humain et du vivant de façon plus globale. Cette impérieuse nécessité de prise en compte ou mise au cœur des gouvernance est déjà là bien au-delà de nos prises de conscience car nous sommes encore beaucoup trop dans le déni, à nos échelles individuelles et encore bien davantage à nos échelles institutionnelles et représentatives. Le modèle est tellement à repenser qu’il est finalement totalement à inventer, car celui d’aujourd’hui se caractérise par sa sclérose et son incapacité à se renouveler. Trop d’intérêts en jeu, même si pas forcément les bons et encore moins ceux d’avenir, trop de peurs de perdre, même si les acquis ne sont par définition qu’éphémères et bien peu de chose en regard des risques d’effondrement général qui nous guettent.
L’enjeu est clairement de perdurer et pour ceci de retrouver l’amour du vivant en changeant notre rapport aux choses. Des attitudes globales et une éducation complète à revoir pour placer les valeurs sur d’autres vecteurs dont la terre, la durabilité, la souveraineté autant collective qu’individuelle. Notre société est essentiellement construite sur la performance, la compétitivité, le consumérisme, qui au bout du compte aboutissent à des non-sens comportementaux, dont celui de détruire la maison dans laquelle on habite qui a eu pourtant outre la bonté de nous accueillir, celle de tout nous donner.

Il ne s’agit donc plus d’attendre que « les autres fassent », attitude et comportement infantiles du « il n’y a pas que moi » ou « c’est pas moi le plus ». Foncièrement ridicule. Je parlerais donc à mon sens « d’économologie » ou « d’éconologie », qui vise à réconcilier les aspects écologiques et économiques en travaillant en même temps, sur les sémantiques et les symboles, sur les concepts et leurs concrétisations fonctionnelles. A l’image d’une politique qualité dans une entreprise, le vecteur écologique doit être appréhendé transversalement et non de façon juxtaposée et parallélisée. La gestion écologique est un fondamental est un critère immersif et totalement atomique de toute la gouvernance. Toutes les futures règles d’arbitrage se feront donc à l’aune de cet entrant et non tel qu’actuellement comme la « cinquième roue du carrosse » ou « habiller la mariée » !
L’économie libéralisée ou « néo libéralisme » est donc le contre point de cette ambition, il est donc urgent d’en sortir en retrouvant de la souveraineté décisionnelle comme factuelle, en commençant par l’alimentaire, point exposé ci-avant et duquel on revient de fait au sein d’un bouclage logique. Aucune stratégie d’inflexion sociétale profonde ne peut se faire sans œuvrer pour une indépendance au plus possible. Cela ne vas dire ne pas être ouvert aux relations, cela veut dire revenir à légiférer davantage à partir du critère clef de l’écologie en général et de la pérennité territoriale à tous les sens du terme et ce quelque en soit l’échelle en particulier. En terme de posture, cela étant vrai pour les individus comme pour les institutions et tout élément organisé, plus je suis indépendant quant à ma posture, mes choix et les possibilités de les assumer, plus je suis ouvert à la relation et à l’échange, mais sur des critères de valeurs équilibrés et symétriques, donc non dépendants.

Ce courrier est un exposé réalisé à ma vue et n'a pas vocation à un juge de paix mais uniquement une entrée réflexive, la notion de débat, très fortement mis à mal aujourd'hui, étant une des clefs du progrès, à partir du moment où elle ouvre à des avancées consensuelles et des compromis partagés.
Ce courrier est aussi j’en conviens plutôt long et quelque peu conceptuel, mais difficile de rentrer davantage dans les détail pratique d’une construction de cet ordre, tout au moins à travers ce support. Il y aurait tellement à dire qu’une « université de réflexion et de définition de l’avenir Français » y suffirait peut-être à peine. Ce dernier point serait peut-être une modalité de travail intéressante, à partir du moment et une fois encore, si elle est représentative et constituée de la sphère citoyenne.
Comme tout projet d’innovation, une inventivité sociétale requiert de la transversalité et de la concomitance sur tous les items constituants la société. Cette approche se gère aussi et de façon simultanée dans le détail extrême de chaque chose, et l’ensemble suivant une vue générale macro, permettant une appréciation globale des imbrications, des interdépendances et des incidences. Un des points clefs sera les valeurs sur lesquelles on s’appuie, autant techniques, de savoir-faire, que morales et comportementales, ceci de manière à dégager la plus forte valeur, de façon générale et pour chaque chose.

Il est également évident que tout ceci ne se fera pas en quelques mois, un quinquennat n’y suffira à priori pas, peut-être pas 2 non plus, mais l’important est l’inflexion, le changement de cap, la dynamique du renouvellement. Les gens ont des idées, il suffit de leur tendre la main pour qu'une partie d'entre eux les expriment sans filtre et avec un enthousiasme certain. Le temps de l'infantilisation se termine aussi ...
La situation du pays est préoccupante, les fractures sociales sont immenses, les facteurs de tension affleurants pour ne pas dire plus qu’émergents pour certains, les risques d’implosion et d’affrontement de tout ordre et à toutes échelles de la société, réels. Apporter un espoir par une vision et un réel projet transcendant permettant l’agrégation de forces vives et renouvelées, est un défis hors norme mais qui seul in fine revêt fondamentalement du sens. Tout le reste ne serait que l’habillage d’un axe de gouvernance exsangue augurant d’un avenir bien funeste.

Je vous invite en toute modestie par ce courrier à endosser un projet de cet ordre et reste à votre écoute si vous pensez opportun d’échanger plus avant sur cette perspective.
En vous remerciant pour votre lecture attentive, bien à vous.

« Ne Luttez plus, Soyez ! » - Stratégie de valeur par l’innovation - https://www.novation-conseil.com/
Pierre TALOU

Auteur: Pierre TALOU

Lettre pour Arnaud Montebourg. Lettre 346.

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