Lettre pour Arnaud Montebourg

Lettre ouverte de Myriam-Eugénie PHINERA- LE DÛ à Arnaud Montebourg
“Pour un échange, un bonjour, ”

mardi 2 août 2016,

Bonjour Arnaud Montebourg,
Un jour, il m'a pris d'écrire ceçi :
aux deux partis principaux, tout en sachant que mis à part les extrêmes, tous les partis sont concernés, mais tout n'est pas à penser, mais à repenser, votre suggestion, Cher Arnaud ?

Si je vous écris, c'est avec beaucoup de recul, et aussi, par le fait d'être agacée de voir tout ce que l'on est entrain de gâcher par manque d'écoutes et d'analyses, et on ne prend pas la peine de répondre uniquement , correctement et avec franchise et discernement aux questions posées par tous les Français.

Tous nos anciens se sont battus pour que nous puissions vivre dans une France Républicaine, Démocratique, Libre, égalitaire, et pour le respect des Droits de l'Homme.

Pourtant, tout nous divise : tant dans vos politiques (tous partis confondus) que dans votre peuple. Et vous n'êtes pas sans savoir que mettre les gens dans des cases, parce qu'ils ont des idées, différentes, une façon de vivre différente apporte un résultat positif ; il y a aussi un problème majeur important, c'est de devoir systématiquement mettre en avant les problèmes de religions qui eux aussi posent un soucis majeur pour la division des Hommes, parce que mis en avant (ne devraient pas poser de problème), car nous pouvons vivre toutes ethnies différentes côte à côte à partir du moment où les valeurs, les règles, les droits et les devoirs de la France sont respectés et restent.

Nous vivons dans un pays libre, mais libre jusqu'à quel point ? Toutes les bonnes choses ont été mises en place pour que nous puissions vivre bien tous ensemble : marcher, s'exprimer, manger, se soigner, s'instruire, se cultiver, se divertir.... dans un beau pays dont les richesses sont multiples et diverses. Nous sommes libres, sertes, mais... Bien sûre n'oublions pas que nous sommes une France solidaire, et ouvertes aux autres pays dont les valeurs et les cultures sont diverses et différentes. [Si une personne est invitée chez moi ou l'inverse, c'est dans le respect de ce que je suis et de ce que j'ai.] Vivre ensemble librement et être solidaire les uns des autres ne veut pas dire se faire marcher sur les pieds, jusqu'où doit aller l'accueil ? Pensez-vous qu'il soit réellement bon d'écraser de supprimer tous nos us et coutumes sous prétexte que nos portes sont ouvertes ?
Je pense qu'après les votes du 1er tour (ce que j'ai entendu, me déçoit), trop de gens, tout comme moi attendent de vous tous les dirigeant de notre Etat, de notre Pays, que vous soyez plus fermes, ils n'attendent pas que vous fermiez les portes vers les autres pays, mais plus de rigueur. Et surtout arrêter les amalgames, les quiproquos. ]

Et puis, vos disputes quotidiennes, partis contre partis alors que votre lutte est similaire : « diriger notre Pays », est insupportable, vous devriez vous rassembler les uns et les autres en évitant les extrêmes, les dangereux, bien sûre, mais vous devriez vous écouter les uns les autres, vos idées sont différentes, mais utiles pour notre pays, ce qui fait la richesse d'un groupe, et ce que vous ne comprenez pas, c'est que nous avons besoin de tout, des capitaux, libéraux, écologistes, du social, des petites mains, etc, etc...de tout et vous ne faites que tout diviser !
Si je prends cet exemple : « pour réussir un bon gâteau, tous les ingrédients les plus subtiles doivent y être apportés, ne pas se cantonner qu'à un seul, un peu de douceur, de moelleux, de saveur, d'acidité, de pétillant, de mordant, le tout, pour un mélange homogène ; la réussite d'un gâteau, c'est de le voir monter, et surtout que tous les ingrédients différents choisis avec soin et intelligence explose en bouche !
[Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais quand un mêt est subtilement bon, tout remonte au cerveau et une sensation de bien-être qui se diffuse en nous]
Moi qui suis de souche de française moyenne, mais qui n'ai jamais manqué de rien, pas très intéressée par les grandes études autre que la création artistique, cela ne m'a pas empêché d'être instruite, tout m'intéresse dans la mesure du possible ; je ne suis plus en activité professionnelle depuis 2009 pour m'avoir dit de partir, incapacité à travailler sur un poste protégé , pourtant en possession de ma RQTH, et au courant de mon soucis de vue non visible et non compris (trop dépressive (burnt-out) et malade pour me retourner contre cette Mairie, et le temps a voulu que même lorsque j'étais décidée pour aller aux prud'hommes, il était trop tard) le nouveau Maire élu désireux de se séparer de bon nombre d'entre-nous peu importait qui et comment ; Je suis jeune, 48 ans c'est jeune, mais mon soucis, est que je n'ai pas assez d'années d'expériences (15 ans), peu de diplômes et niveau BAC, dans mon domaine soi-disant, fausses excuses car capable d'assumer mes fonctions, et malheureusement comme beaucoup j'ai besoin d'un aménagement de mon poste car je suis en situation de handicap visuel, cela ne m'empêche pas d'être créative et de mettre en avant ce que je fais.
Malgré toutes les personnes engagées pour de grandes et bonnes causes, votre système n'encourage pas les différences, et ne laisse pas la possibilité à chaque individu quel que soit son problème ou son niveau d'études, son parcourt de montrer qu'il est capable de. Tout comme dans le milieu éducatif, sans faire du cas par cas, nos bases d'apprentissage et intellectuelles, ne seront efficaces pour les années suivantes que si elles sont construites et développer dans les moindres détails en primaire, qui sont le plus souvent négligées faute de temps, pourtant utiles. Un élève sortant de primaire, devrait avoir acquis tout son programme de base avant l'entrée en 6e (mise en place d'un test en CM2), de manière à ne pas voir autant de lacunes dans le secondaire et de découragements.
Et puis, en ce qui concerne les priorités, mais quand on prend du recul, comme moi, et qu'on n'est pas dans votre « milieu », on considère que tous les dossiers sont prioritaires, sans prendre en compte que les caisses sont vides, comme on le dit souvent.

L'Être Humain est trop influençable et manque de discernement, surtout quand l'oreille à tendance à écouter les encensements de certains débats médiatiques, et c'est aussi là l'erreur ; prendre du recul, écouter, analyser, peser le pour et le contre et analyser, se poser les bonnes questions : que voulons-nous en fait, oui Messieurs et Mesdames les dirigeants entendez-vous et comprenez-vous vraiment les demandes de chacun et chacune ? Êtes-vous en mesure d'y répondre et de les exécuter ? Sans penser argent?
D'autre part, si l'on parle de l'Europe, des décisions ont été prises et votées pour l'Union Européenne, l'union avec d'autres Pays d'Europe, mais ce n'est pas cela qui a causé notre crise, ce n'est pas cela qui cause notre perte, mais posons-nous les bonnes questions, en regardant d'où viennent les failles, les causes de ces grandes crises qui se sont succédées au fur et à mesure des années, afin si possible de pouvoir les réparer et de ne pas les refaire. Mais il est vrai que certains en ont profiter pour rehausser leurs prix très grassement dans tout ce qui est la base de notre existence (le boire, le manger, le vivre).
Nous sommes en crise et les riches sont toujours et encore plus riches, c'est que l'argent est bien là ! Les classes moyennes sont bombardées de taxes et les petites de plus en plus pauvres : où est l'équilibre ?
La vie est trop chère, les gens ont de plus en plus de mal à se loger, se nourrir, vivre décemment, la base quoi !
Vous voyez, on en revient toujours à la base, les fondations, ce qui nous est vital, pourquoi est-ce si difficile de le faire pour tous ?

Nous sommes un pays de la loi du plus fort, un pays où la compétition existe :
Si l'on regarde ceux qui ont travaillé dur depuis les bancs de l'école et qui grâce à leur expériences, leur savoir, ont acquis une certaine notoriété et vivent aisément : ils ne faut pas les envier ou les jalouser ; bien sûre il y a ceux qui reçoivent sans effort, par le jeu, par héritage ; ils ne faut pas les envier, ni les jalouser, bien sûre, il y a ceux qui, par leurs dons créatifs, artistiques, culturels et sportifs, sont reconnus et reçoivent à différents niveaux, ne pas les envier, ni les jalouser, car un don se travail également, tout travail mérite salaire, quel qu'il soit, à tous niveaux ; Restent ceux qui travaillent, et qui reçoivent, mais qui ont juste de quoi garder la tête hors de l'eau, tant mieux, c'est la base, mais en échange ont leur demande beaucoup, restent ceux qui n'ont rien, qui ne peuvent pas ou plus, restent ceux qui arrivent encore d'ailleurs, car nous sommes dans un pays ouvert, ce qui amène une grande sélection sur le marché du travail, un niveau élevé de diplômes sont parfois demandés pour des postes simples, des préférences sont faites par rapport aux origines...

Et si l'on sait que ce que je reprends plus haut :
Que pour tenir, ce pays il faut bien des capitaux, donc besoin des très grandes, moyennes richesses, matières premières, d'içi et d'ailleurs ; du dévoloppement économique, à l'intérieur et à l'extérieur de notre Pays ; besoin, des grands penseurs, chercheurs, créateurs, industriels pour les avancées de la haute technologie, la recherche médicale, les fabrications ; besoin du libéral ; du social, de la solidarité les uns avec les autres, ; de vivre dans un pays saint et agréable propre, avec des énergies renouvelables avec une bonne alimentation pour vivre : donc de l'écologie ; des petites mains, pour la main d'oeuvre, dans nos usines, nos multiples services ; d'un large pôle culturel mixte ; de nos institutions, services

Je crois qu'il faut arrêter les mensonges et de nous considérer (le peuple) comme étant des écervelés, car grâce aux médias, à notre instruction, nous sommes tous dotés d'un cerveau avec une pensée capable de comprendre et d'agir ensemble, avec vous, parce que nous sommes en démocratie et que nous avons la chance de pouvoir donner notre avis aussi –

Pour mes peintures, mes chansons, j'ai besoin de plusieurs éléments, il y a plusieurs étapes pour la construction d'un sujet, d'une composition, je travaille seule et avec des personnes différentes, si incohérence, il y a possibilité de recommencer, rien n'est figé.

On créé pour soi, et pour les autres, cela nous fait plaisir et peut nous rapporter dans les deux cas ; – Donc on travaille et dirige pour que ça nous rapporte, mais surtout avec et pour les autres, car on pense avec les autres, et en fonction d'états d'esprits différents, pour les autres. -

Arrêter, les « c'est la faute de... » ; arrêter les «ceux qui viennent d'ailleurs nous prennent notre travail », car, ne pas oublier que pendant leurs déplacements en masse, les colonies occidentales se sont implantées, imposées, ont pillé, dévasté, appauvri les terres de nombreuses pays d'Afrique, d'Asie, et ont fait venir après les guerres des hommes et familles entières pour leur besoin de mains d'oeuvre, en bâtiment, notamment...Et maintenant que nous n'avons plus de ressources, donc plus de travail, cela provoque bien sûre des jalousies, des compétitions, et surtout des sélections injustes et discriminatoires, dans notre pays et on leur demande de partir, pour de mauvaises raisons, rien n'est jamais innocent, ou ne se fait tout seul, il y a toujours une cause à effet, et maintenant, comme il y a toujours eu l'ampleur que prend le soucis des personnes qui fuient leur pays en guerre et qui cherchent un refuge, une dignité.
Alors que choisir ? Nous avons le choix, mais il faut faire le bon, vivre bien, dans un pays sans tension, dans le respect des droits de l'Homme avec des échanges avec l'extérieur, sans attiser la peur, sans attiser les haines, les discriminations, les jalousies, et continuer, à vivre dans un pays libre, solidaire, où l'on puisse s'exprimer, se soigner, se cultiver, s'occuper, être soi, voyager, librement, sans penser que l'on soit d'içi ou d'ailleurs, mais des français à part entière, car nous vivons travaillons ou avons travaillé, cotisons, partageons en France.

J'attire votre attention sur les personnes en situation de handicap reconnu, en âge de travailler, et dans l'obligation de se reclasser, qui par manque de compréhension, et de confiance des employeurs et autres individus, trop presser de gagner de l'argent : s'isolent ; j'attire votre attention sur le problème d'accessibilité pour tous les handicap confondus, arrêtez de repousser les aménagements, nous passons notre temps à nous heurter, à nous faire bousculer, humilier : nous sommes des obstacles, mais il y en a tant que nous devons surmonter, et devant lesquels nous devons nous adapter chaque jour à l'intérieur comme à l'extérieur de chez soi parce que l'on croit que ce que l'on voit

Un jour j'ai croisé, un de vos sosie, une ressemblance, une voix identique, qui me disait que vous aliiez mener campagne vous aussi, je serais très heureuse de vous soutenir, mais de loin, parfois il m'arrive de dépasser mes pensées, mais je reste, surtout, pour la France et ses valeurs qui se perdent, je me trompe ?

Vous aviez repris vos études, comment cela s'est-il passé ?

J'écris souvent, pour rebondir, mais je ne souhaite pas être politicienne, seulement partager des idées.

En espérant que vous pourrez lire mon courrier, avec beaucoup de recul.
Myriam PHINERA-LE DÛ

Auteur: Myriam-Eugénie PHINERA- LE DÛ

Lettre pour Arnaud Montebourg. Lettre 153.

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