Lettre pour Élise Lucet

Lettre ouverte de Laurent GINIBRE à Élise Lucet
“Merci pour votre ténacité”

lundi 28 mars 2016,

Bonjour Élise Lucet,

Je reviens sur les pesticides pour vous préciser que les dangers étaient connus depuis les années 1960.
Ma sœur a travaillée à l'INRA au début des années 1970 et il ne fallait pas ébruiter le problème des pesticides.

Aujourd'hui on peut réduire de façon importante l'utilisation des pesticides par des pratiques agricoles en contradiction avec ce qui est enseigné; (Agriculture de conservation des sols : TCS et tout ce qui tourne avec l'agrobiologie ...)

Vous n'avez pas assez appuyé sur le fait que AMM est simplement un droit commercial et quand en aucun cas elle dégage le fabriquant de ses responsabilités en cas d'accident, comme pour les médicaments.

Les testes pour l'homologation des produits chimiques ne devraient pas être de la source du fabriquant mais d'une autorité entièrement indépendante.
Maintenant que penser de testes réalisés sur 6 mois ou quelques années, quant les désordres apparaissent quelques dizaines d'années plus tard.

Quand à la baisse de l'utilisation des pesticides, les quantité employées ne veulent rien dire car la puissance toxique a été multipliée par 1000 ou 10000 dans certains cas (voir pour les néonicotinoïdes). De très faibles doses ont des effets délétères sur les neurotransmetteurs, ce qui se traduit par des désordres apparents à longs termes.
Cet aspect est nié par les industriels de l'agrochimie et l'AFSA.

On peut considérer que la planète aujourd'hui est empoisonnée par les néonicotinoïdes pour une période minimale de 30 ans si on cesse toute utilisation; mais bien sur les abeilles continuerons de disparaître pendant ces 30 années.

Les néonicotinoïdes circulent dans la sève des plantes, donc on les retrouvent dans notre alimentation, l'avenir de la santé des nouvelles populations est en danger car les fœtus seront intoxiqués par les traces de ces substances présentes dans l'alimentation des Mères.

Consulter "Les dernières cartes du diable" de "Günther Schwab" même s'il n'est pas une référence propre.

Cordialement.

L. G.

Auteur: Laurent GINIBRE