Lettre pour Jérôme Robart

Lettre ouverte de Jérôme Robart à Jérôme Robart
“Aimer l’imaginaire ”

dimanche 24 mai 2020,

Bonjour Jérôme Robart,

Je voulais écrire à Nicolas Le Floch, il n’existe pas. Je voulais écrire à l’auteur, il n’est plus là. Vous êtes donc la seule et unique personne qui a fait vivre Nicolas. Je sais bien que je suis en retard, que la série est finie depuis bien longtemps maintenant. Mais pour aimer une époque si lointaine, croyez-moi, j’en ai raté des trains. Je n’ai rien a vous dire si ce n’est que vous me faites rêver, encore aujourd’hui, à travers des anciens épisodes. Rien ne me prouve que vous recevrez ce message. Mais sachez-le, vous avez un poid très lourd sur les épaules. Je n’ai que 14 ans, je ne sais pas ce que c’est d’être plusieurs personnes à la fois, puisque je cherche déjà à savoir qui je suis vraiment. Au décès de Jean-Francois-Parot, vous avez pris (sans le vouloir) tout l’amour que les lecteurs éprouvaient pour Nicolas. L’amour pèse lourd.
Merci. Je ne sais pourquoi je vous dis ça, mais merci.
Entre deux cahiers, pas très loin de mes doigts, se trouvent un petit rectangle de feuille (un livre), qui attire mon regard. En l’ouvrant, je vous entend.
Peut-être ne souhaitiez-vous pas être si apprécier, mais vous l’êtes et je ne peux que vous encouragez.

Pauline

Auteur: Jérôme Robart