Lettre pour Franz-Olivier Giesbert

Lettre ouverte de Jacques Belet à Franz-Olivier Giesbert
“Comment pouvez vous .......?”

dimanche 7 mai 2017,

Bonjour Franz-Olivier Giesbert,
J'ai été profondément choqué par les propos que vous avez tenu avant le débat d'entre les deux tours.
"Je ne pense pas que Marine Le Pen ce soit son père, je ne pense pas qu'elle soit fasciste, ce n'est pas le sujet...."
Ne pensez vous pas participer à la banalisation d'un parti dont on sait tous que ce n'est pas un parti qui respecte les valeurs de la République : "Liberté, Egalité, Fraternité".

Certes, durant la campagne, le Front National s'est présenté sous ses meilleurs atours en singeant une démocratie d'apparat, proche des gens, proches des démunis, utilisant tous les outils que peut proposer une démocratie, tout comme l'avait fait en d'autres temps de sinistres dictateurs dans des pays européens proches.
L'attitude tout sourire de Mme Le Pen, ne doit pas nous faire oublier tous les petits nervis qui font l'ossature de son parti lesquels molestent les journalistes, fabriquent des fausses nouvelles, salissent leurs adversaires....

Le débat qui a suivi, sabordé par la fille de Jean-Marie Le Pen (elle n'a jamais autant ressemblé à son père que ce soir là), dément vos propos liminaires.
Alors, je l'affirme, Mr Giesbert : le parti de Mme Le Pen n'est pas un parti ordinaire, c'est un parti fasciste, qui utilise la violence, le mensonge pour arriver coûte que coûte au pouvoir. Et l'histoire nous a appris que, si un parti fasciste arrive souvent au pouvoir par les urnes, il ne le quitte qu'après avoir semé le chaos, la violence et la discorde.
Alors, dans l'avenir, Monsieur Giesbert, tâchez de mesurer vos paroles car, au vu de votre notoriété et de l'accès que vous avez aux médias, elles ne sont pas sans conséquences.
Un auditeur choqué.

Auteur: Jacques Belet