Lettre pour Fabrice Luchini

Lettre ouverte de John Sheól à Fabrice Luchini
“N'éole-ogisÔdons, voulez-vous.. J'ai besoin dvous.”

mardi 22 novembre 2016,

Bonsoir, Mr Fabrice Luchini.

Ceci est une TRÈS longue lettre élogieuse et une sorte d'appel au secours que je vous transmets...
En tout cas, comptez bien 15 vraies minutes, je vous en supplie, et pour détourner une auteur de fiction qui s'est auto-dévoyée et que je me refuserai donc à citer à citer :
"Sentez au delà de ce que vous voyez, quand vous me lisez.. Mais n'oubliez jamais l’À-Côté."

Je préfère vous prévenir, en guise de lettre, il s'agit d'un (long) recueil de pensée écrit sur quelques heures, et comme vous m'êtes forte influence, comme Molière, Rimbaud, Diana Orlow, Alcide Mara / Jarry / Ionesco (Pataphysique & absurde) ou Pennac (qui voit une carte de l'Afrique dans une plaque de Verglas, la mer rouge affreusement gelée dans le caniveau, bref, un voyage, tout comme son "Œil du Loup"... Mais je digresse.)
Je disais, scribouillais, bavais donc, qu'en tant que personnalité qui me touche, je me SENS humblement tout de même, (PRÉSENT de l'INDICATIF, oui j'impudencie, pas de CONDITIONNEL!) donc en droit de tirer cette flèche d'airain, tel un Hermès sans tort

Bon, les chevaux et moi...
Je préfère les chats; nous en avons 5, et évidemment ils sont Roys en leurs contrées.
(Comprendre :Les Autres en 1ers mais Moi d'abord, non mais! On jurerait la classe politique de ces 40 dernières années. A se disputer le steak saignant, et au final il ne reste plus qu'un magma sanglant, qu'on ose pourtant porter à ce que j'appelle le "VitjiVot'.
Mes chats sont plus précis, eux.
Tiens, ma vie en lettre ouverte, amusant ! Pour tout dire, je ne crois peu à ce système, soupçonnant que ces sites proviennent de simples fans clubs hébergés pour recueillir soit des sondages ISOP ou HARRIS Interactive, etc, et que ma missive écrite pourtant avec sincérité et cœur ne parvienne jamais à qui de droit, à savoir Vous, Mr LUCHINI.

Une ode suit, plus bas dans le document. Mais je profite de cet espace. Trop longtemps que le misérabilisme écrase sous couvert d'audimat. Plus personne ne connait Jacques Dezandre ni ne respecte Pierre Desproges ou Coluche. La lâcheté est souvent de mise, et elle ne concerne JAMAIS FABRICE LUCHINI. Pour moi, z'êtes le Grand Jacques. Cicéron!

Mais advienne que pourra, tant va à la plage que Dubosc (que je soutiens !) va se noyer, que le lichen pousse là où l'écorce est saine. INCH ALLAH tiens; Histoire d'emmerder qui de droit. Daech, extreme-droite, droite tout court qui m'énerve (j'ai mes noms, je ne mets pas tout le monde dans la même décharge mais bon).

Bref, Maître Luchini, ceci est réellement pour vous, un cadeau. Poison ? Vous me direz. Nectar ? Un bon vin me suffira. Venin ? Mmh.. Je crois savoir que L’Amour tel qu'il doit être, libre, ne vous est pas répulsif sujet ;) ! Venin.. on pense à la plantureuse super-méchante des Xmen ou même aux mystères du Curare affleurant les étranges grenouilles d'Amazonie.. Les Kallawayas, Quechuas etc ont une certaine chance..

Cette flèche, c'est La "Magick" qui vous l'envoie, je me fais simplement le traducteur de ce que je perçois, "déci, deux las :) !
Flèche porteuse de Vie, les morts de Saqqarah vous litanient certainement parfois les poèmes et maximes D'Horemheb.
Je vous l'ai décochée, j'espère que vous la rencontrez un jour.
Tout fantasme a un mérite : celui d'être.

Puis si on l'analyse..... Mais on ne le fera pas.

Je vous souhaite donc une bonne lecture, et j'espère que vous apprécierez ma prose tout au moins autant que je vomis la vie telle qu'elle m'est*, et que j'encense mes idéaux (XIXe Dynastie Égyptienne et le Royaume Utopique des Schtroumpfs (le RUS)....).

*"Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;
J'ai chaud extrême en endurant froidure :
La vie m'est et trop molle et trop dure.
J'ai grands ennuis entremêlés de joie.,

J'ai le vague-à-l'âme, Louise m'a Labbé,
La belle Cordière, m'a attache :

John,
Obscur écrivaillon
Scripto-mystico-désabusé de 26 ans, exilé et perdu,
Rêveur, eh !
Sous-foqués,
Abysses ou Brisants ;
Analogique, dans une lave numérique.
S'essayant à l'indicible pourtant tant, Ô tant,
Clamé,
Malmené,
Galvaudé,
la Poésie.

J'ose, pourrissant dans ma fange de paresse, d'addictions et d'affres égotistes, vous envoyer ce Lai, cette Ode, qui m'est venue lors d'une de vos envolées éoliesques. Pourquoi ? Parce que comme je l'ai dit plus haut, "galvaudé". Je me targue, je prétends, j'impose même qu'on reconnaisse que j'évacule la galvaude, je l'enclave en sa daube, puis nous tous, de qualité ensemble,

Nous tirons la CHASSE.

Chiassions la Galvaude:
La fille de Joie ne fût pas de Suif,
La Syphilis saturnismât Sa Sainteté,
Et Monsieur M-Horla-ssant fut bien sage.

Bien que las, c'est un constat, dont tous les cancrelats festoierons en repas
J'allitère facile, et alors ? Si tu savais, Ô grammaire grammurticante, comme je conchie ta rigidité !
Une érection vaut mieux qu'un participe passé. J'ai baisé : Je baise. Non, c'est décidé.
J'use du passé, plantant l'Avenir.
Petite précision, avant d'aller plus avant. Je néologise.
Oui, je néologise, je motifie, sans cesse, mortifiant l'Acaderme, le meurtrissant pour le panser mieux, le mieux penser, et quel plaisir ! Quelle beauté nouvelle que ces mots presque morts à force d'être usuels, soudain ressuscités sous une autre forme, Fureter deviens "Vif-Argenter", etc.
Et merde à ceux qui n'aimeront pas, vous compris. Car l'amour partagé que nous portons à la Littérature, cet amour est ici mis au service d'un autre sentiment d'attachement, un lien, que j'ose prétendre ressentir. Bises.

AINSI COMMENCE L'ODE, 15 paragraphes plus bas;
Mieux tard que jamais; sauf si jamais viens trop tôt,
Dans ce cas Néant règnera.
Advienne que pourra.

ODA A FABRIZIO DON LUCCHINI

De lies, de ça,
Je tombe en la :
Si je gamme,
Je tombe.

Si tu lis ça, mon ombre,
Mon pote, Faconde,
Vivra,
Déci, deux las.

De l'Alphabateau, au Scalière malin,
Jean-Baptiste et Arthur rient, quand je surgarise,
Et qu'ainsi dansent les mots...
Et leurs maux font virer le Flot Vert Honoré de pers à Percée :

Suc de lyre sans science distillé,
Glauque de su-sucre collant,
Glose-don à tout nouvel arrivant !
("Trop bon, trop con, Ô, éculé !")

Les gestes du vent,
Ces estampées, ces brossées,
Moirent les ondes...

Lèchent mes bottes tannées,
Caressent mon cuir dystopié,
Et Sucent, ces impunées !

-Tout de même soumises à l'amour de Férule,
Par ces Hyades ainsi prévue, je le "jurenambule" :
Cette punition vraie, bien dures à ces Nues,
N'est pas de mon fait - ne narre que ce que vu.-

Sucent même, oui, ainsi narrais-je,
Ces impunées si peu prisonnières de leurs lianes grimpantes
Sucent donc, mes aimées, et enserrent,
Mon âme-erre cloutée, qui par Elles se libère.

Et, dans mes rêves, je vois pourtant s'envoler
- Telle une vapeur indistincte,
"Des Peaux-Rouges criards (qui) les avaient pris pour cibles"..

J'évite les cris, encaisse l'empenne qui s’enfouit dans la chair.

L'acérée est coquine,
Me touche jusqu'au cœur,
Petite mort gratuite.
Et si rythmiquement douce,
Tellement racélégante,
J'en aurai presque peur !

Mais toujours Mort,
Et encore à sens unique.

Et puis je coule :
Je quitte ces fantasques pâturages, recherchant le d'Or.
Le d'Or intrinsèque, non-dit de Thôt lui-même,
Le rêve, le fantasme, la chimérique pierre philosophallique
Celle, l'Encéphale, des MOTS SILENCIEUX..

Ta gueule, maintenant.

Car je viens d'entendre Luchini, qui va toujours plus loin
Dans le vagin béant de la Littérature.
Qui le lui bée si bien, si beau,
La douceur de la rage humide et rouge.

Une plaie délicieuse qui ne coule que quand elle est aimée,
Ne se tarira pas.

- Dijon,
- Le 22 Novembre 2016
- 2h49 du matin.

John Sheòl

PS. Sortez moi de là: Aidez moi, je dépérit. Pour l'amour de la poésie, quand celle-ci sera morte, peu de jeunes générations seront aptes à demeurer fidèle à un cap, particulièrement ceux qui sont flous par beauté. Je suis Altiste/Art-triste conceptuel/polyglotte/intelligent/guitariste/poète et je devrais mourir inconnu, invalidé de part mon anonymat. Ce que je souhaite c'est le retour de la valeur non pas des morts mais de l'impact et de la sémiotique VÉRITABLE et INTRINSÈQUE des mots ! Je veux écrire, mourir en phrases aussi belles que Beckett ! Sauf que, l'à bon escient, et cela à un nom, le Calembour, cela fait belle lurette que, Ô, l'éculé... !

Et encore, ceci demeure un charmant euphémiasme.

A toi, Fabrice, dans l'éternité des Arthur, Des Scapin, et autres Bovary ou Valère...

Puissé-je un jour te rencontrer pour échanger, longuement....
M'enfin, comme dirait Lagaff...
M'enfin, la vie est telle qu'elle, je n'avait quà naître vingt ans plus tôt.

John Sheól

Conctactez moi je vous en prie...

Auteur: John Sheól

Lettre pour Fabrice Luchini. Lettre 8.

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